suivez le guide

l'historicisme

   

Depuis 1830, l'Eglise préconise un retour aux valeurs de la foi chrétienne qu'incarne le style gothique élevé au rang d'art national. Sous cette impulsion, les architectes redécouvrent le patrimoine du Moyen Âge. Ils restaurent les églises et acquièrent l'expérience technique de l'architecture gothique. Au milieu du XIXe siècle, sous la pression des autorités diocésaines, ils doivent construire des églises conformes aux canons du gothique légués par l'histoire. Dans les années 1860, un peu plus tard en Bretagne, les architectes se dégagent de ce carcan pour élargir au vocabulaire roman leur répertoire stylistique.
L'interprétation néogothique d'Arthur Regnault se caractérise par des compositions symétriques : un plan en croix latine, deux sacristies placées de part et d'autre du choeur à pans coupés, un clocher-porche surmonté d'une flèche en maçonnerie ou en charpente.
L'architecte préfère cependant les plans allongés, comme à Pleurtuit ou à Bédée, où le transept est peu saillant. Il s'inspire également du type vitréen, à bas-côtés à pignons multiples, à Cesson et à Etrelles.
Fidèle aux modèles français de l'art roman comme à Maxent, Arthur Regnault s'inspire plus directement de l'architecture romano-byzantine, à Corps-Nuds, avec le choix d'un plan centré où la coupole est l'élément déterminant de la composition.

l'éclectisme
retour à l'accueil
retour au sommaire des régions