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La fortune du romano-byzantin
a été grande au XIXe siècle puis au XXe siècle,
dans le domaine religieux. Arthur Regnault en Ille-et-Vilaine s'inscrit
dans ce courant stylistique qui a marqué son uvre et sa carrière.
La référence à l'Orient et sa fascination pour Sainte-Sophie
de Constantinople lui font néanmoins adopter des partis byzantins
originaux. Très soutenu par le diocèse, il construit six
églises à plan centré dont les plus réussies,
Saint-Pierre de
Corps-Nuds et Saint-Michel de Liffré,
sont représentatives de sa première période romano-byzantine.
Elles se caractérisent par le maintien du chevet arrondi cantonné
d'absidioles, l'emploi de voûte centrale, bombée d'ogives
à quartiers rayonnants.
L'église de Tinténiac,
plus tardive, s'apparente aux églises romanes à files de
coupoles. Sa conception somptueuse l'est également pour le mobilier
qui fait écho avec l'architecture
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