




" [
] Acceptant la contrainte
des matériaux locaux et de leur coloration parfois insolite [tel que]
le schiste violet [à Maxent],
le grès armoricain [à Bovel
], le schiste noir ou rouille, les poudingues bruns [à Chelun],
il les combine librement et les associe avec les granites gris du nord du
département [à Médréac]
ou les tuffeaux [ à Pocé-les-Bois]
ou enfin avec la brique aux teintes rosées et ocrées. "
Cette palette de couleurs, agissant en complémentaire des verts dominants
du paysage, gomme les formes les plus dures, les parois les plus tranchées,
ne laissant apparaître à distance, de l'édifice, que la
silhouette découpée du comble. Quand on s'approche, les plans
se détachent les uns des autres, les matériaux jouent leur rôle
de commentaire et offrent aux formes austères leur poésie. "
(François Loyer).
La polychromie anime, par son effet décoratif, des façades qui
s'accordent harmonieusement avec leur environnement. Cette recherche de la
coloration extérieure s'exprime au travers de tous ses édifices
; à l'intérieur au contraire, Arthur Regnault privilégie
le choix d'un matériau unique et clair.