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Une fois bachelier, Gustave
hésite entre deux vocations : la médecine ou la prêtrise.
Il entre finalement à l'Ecole de Médecine de Rennes pour
une année, au terme de laquelle il se prépare au sacerdoce,
quand il est appelé pour le remplacement d'un interne à
l'hôpital de Rennes. Ce hasard détermine son avenir : il
deviendra médecin. Praticien habile et grand scientifique, son
talent est bientôt reconnu dans toute la ville. Chercheur et enseignant,
il est nommé Président du conseil de l'Hygiène du
département. Cette brillante carrière ne l'empêche
pas de rester attaché à ses convictions religieuses en soignant
les plus démunis et en donnant une grande partie de ses revenus
aux bonnes oeuvres. Il poursuit ses activités jusqu'à sa
mort accidentelle survenue en 1919, il avait 84 ans.
La ville de Rennes lui rend hommage et les journaux lui consacrent des
articles élogieux: " C'est une très belle et très
grande figure rennaise qui disparaît dans ce malheureux accident
d'automobile […] avec le docteur Regnault disparaît un grand
bienfaiteur de l'humanité ; l'art médical perd un de ses
plus dignes représentants ; les pauvres, leur plus fidèle
serviteur ; la religion, un de ses fils les plus convaincus ; la médecine,
un père vénéré ".
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