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Le goût de l'expérimentation
et de l'innovation, mais aussi la recherche de l'uvre unique caractérisent
la production d'Arthur Regnault.
En 1890, à Lohéac,
il n'hésite pas à faire preuve de témérité
avec un projet ambitieux de couvrement pyramidal. Cette expérience
hardie mais malheureuse faillit tout de même, en raison de malfaçons,
lui coûter sa réputation.
Il reste encore beaucoup à découvrir sur l'architecture
d'Arthur Regnault, notamment sur les nouveaux procédés techniques
mis en uvre dans ses réalisations. Sa réceptivité
à la nouveauté implique forcément l'usage de nouveaux
brevets. L'emploi du béton armé apparaît de façon
ponctuelle et décorative dans certaines de ses églises.
A Tinténiac
il l'utilise dans le fenestrage de la claustra qui éclaire le transept.
Il fait partie des rares architectes à concevoir le mobilier en
même temps que l'architecture. Il fait preuve ici encore de beaucoup
de talent par la maîtrise de son art, et par ses collaborations
fructueuses avec des artistes renommés tel que le célèbre
mosaïste Isidore Odorico père.
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